La recherche dans le cadre de WP4.1 se penche sur la gouvernance et les pratiques de planification au Sierra Leone et la manière dont elles promeuvent ou réduisent les risques urbains. Le programme examine dans un contexte urbain les interactions contemporaines entre les structures d’aménagement urbain, notamment les formes organisationnelles et les mandats bureaucratiques, les pratiques dominantes de développement, les procédures de planification et la capacité d’agir de chaque acteur, ainsi que la manière dont ces interactions façonnent la reproduction de cycles d’accumulation et de réduction de risques.
La recherche dans le cadre de WP4.3 explore comment à l’heure actuelle la gouvernance de la réduction de risque fonctionne pour renforcer la capacité d’agir des plus vulnérables pris dans des cycles d’accumulation de risques, ainsi que celle d’agences étatiques et externes pour mitiger ces pièges de manière stratégique, inclusive and collective. Cette étude est basée sur 15 quartiers informels, travaillant avec les niveaux les plus bas en matière de structure de gestion des risques de catastrophes et les collectivités de la Fédération de la pauvreté rurale et urbaine (un réseau local de Shack/Slum Dwellers International, SDI) actives dans ces quartiers.
WP4.3 comprend ReMapRisk, un outil pris en charge par la communauté développé par les chercheurs d’Urban ARK faisant partie du Bartlett Development Planning Unit (DPU) de University College London (UCL). ReMapRisk a été appliqué aux contextes de deux villes (Karonga, Malawi et Freetown, Sierra Leone) afin de documenter les cycles d’accumulation de risques urbains, ou les « pièges urbains », dans le but de soutenir la planification d’action fondée et éclairée.
ReMapRisk est utilisé pour cartographier et analyser les risques du quotidien qui restent souvent sous-recensés, tel que les maladies liées à l’eau et l’assainissement, et les catastrophes épisodiques de petite échelle, tel que les incendies et les inondations localisées. L’outil permet aux communautés locales de documenter et contrôler comment les cycles d’accumulation de risques ou les « pièges à risques urbains » se matérialisent au fil du temps et en quels lieux, en entrants leurs détails spatiaux et temporels dans une base de données interactive en ligne.